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ou la fête du mensonge?

Bientôt nous fêterons de nouveau Noël, la naissance de Jésus-Christ. Et le nom de Celui qui durant l’année est passé sous silence revêtira soudain un nouvel éclat pour, après le jour de l’an, le perdre à  ouveau peu à peu.

  • On chante la paix, mais on achète au marché de Noël des mitraillettes en plastique à ses enfants …
  • On donne d’innombrables concerts «spirituels» au moment de Noël et de l’Avent, mais on privilégie son goût pour la musique classique au détriment du contenu spirituel …
  • On écoute avec enthousiasme des groupes de gospel chanter en anglais des textes on ne peut plus pieux. Mais si ces mêmes textes étaient chantés en français, on cataloguerait ceux qui les chantent de sectaires …
  • On parle de Noël comme d’une fête de famille, mais on fuit vers les régions ensoleillées du Sud pour ne surtout pas devoir se retrouver avec ses parents et beaux-parents …
  • On affirme que Noël est un temps de calme et de sérénité, mais aucune période de l’année n’est aussi trépidante que celle-ci …

Est-ce peut-être pour toutes ces raisons que l’on boit tant de vin chaud à Noël ? Est-ce pour mieux supporter tout ce tissu de mensonges?

«La vérité vous affranchira» annonce Jésus-Christ. Son être tout entier est empreint de vérité et il a même dit qu’il est lui-même la Vérité (Jean 14,6). Jésus est venu nous délivrer du «petit Jésus de Noël» qui nous enveloppe d’un brouillard de sentimentalisme religieux. Le Jésus dont il est question dans la Bible, capable de diriger notre vie 52 semaines par an, joignable dans les bons et les mauvais jours, ce Jésus souffre depuis longtemps de ce que l’on a fait de lui. Dès sa naissance, il connut l’hostilité: tout juste s’il a pu être hébergé quelque part. Et le dictateur de l’époque, rempli de haine à son égard, en voulait à sa jeune vie. Dans sa colère, il a fait tuer, à cause de lui, d’innocents enfants. Puis, 33 ans plus tard, les chefs religieux ne le supportèrent plus non plus et ils le firent crucifier … tout cela parce qu’ils ne voulurent pas croire la Vérité.

Encore aujourd’hui, on préfère suivre ses propres idées quant à la religion, des idées peut-être absolument fascinantes, pareilles à des ballons multicolores mais qui, en fait, ne contiennent que de l’air. Parmi celles-ci, on trouve l’opinion très largement répandue que dans chaque homme, il y a un bon fond. La Bible, au contraire, nous enseigne que chaque homme est coupable devant Dieu et qu’il ne peut en aucun cas satisfaire aux critères divins. Un autre de ces ballons remplis d’air est l’espoir qu’ont les hommes de plaire à Dieu en menant une vie convenable. Si cela était possible, Dieu n’aurait certainement pas laissé mourir son Fils pour nous sur la croix!

De même, cette croyance qu’en fin de compte toutes les religions conduisent à Dieu: elle éclate comme une bulle de savon en présence de Jésus-Christ. «Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme» (1 Timothée 2,5). A l’occasion de son anniversaire, Jésus ne veut pas nous envelopper dans de beaux sentiments. Au contraire, il veut nous réveiller pour faire face à la réalité, celle de Dieu. Cette dernière est parfois désagréable, mais elle seule peut nous conduire à la vérité dans notre vie.

Au milieu de toute cette ambiance survoltée des fêtes de fin d’année, l’essentiel du message de Noël a disparu. En fait, nous fêtons quelque chose de si extraordinaire qu’il est presque impossible de l’exprimer en paroles: le ciel s’est ouvert pour nous! Et dans l’étable de Bethléhem, Dieu lui-même s’est fait homme en Christ … à cause de notre état de perdition. L’amour de Dieu est venu à nous par son Fils. Il s’est lui-même donné pour nous afin que par sa mort expiatoire à la croix notre dette soit effacée. Dieu veut nous offrir la vie éternelle par son Fils, Jésus-Christ. A Noël, nous ne fêtons pas quelque chose qui appartient au passé. Bien au contraire, nous pouvons nous réjouir de la présence du Dieu vivant. Il est très proche de nous. Il connaît nos peurs, nos soucis et nos détresses, notre solitude, notre soif d’amour, notre besoin d’être compris et acceptés. C’est pourquoi, il nous invite:

«Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.» (Matthieu 11;28)

Si vous désirez apprendre plus au sujet du message de Noël, remplissez le bon ci-dessous et laissez vous surprendre par l’actualité du message biblique.

Avec tous mes voeux pour une fête de Noël paisible

Yvonne Schwengeler

(article tiré d’«Ethos», périodique chrétien pour la famille, publié avec son aimable autorisation et revu par P. Kunz)