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Dieu vous aime

Besoin d’être aimé

L’être humain a été créé tel qu’il a besoin d’amour comme une plante de soleil et d’eau pour s’épanouir. Besoin d’en recevoir, besoin d’en donner.

Le drame, c’est qu’au long de la vie, ce double besoin n’est guère satisfait. Pourquoi?? Cela tient à la nature de l’amour humain. Nous sommes enclins à aimer ceux qui nous aiment, chacun attendant que l’autre commence. Et, dans un monde où l’égoïsme prévaut, cela restreint singulièrement le cercle des affections. Nous nous plaignons peut-être de manquer de l’amitié des autres, mais leur en donnons-nous?? Ne vivons-nous pas, nous aussi, centrés sur nous-mêmes?

Notre logique humaine veut aussi que, par définition, nous aimions ce qui est aimable. Il s’ensuit que les relations les plus chaleureuses ne tiennent bon que dans la mesure où nous nous cachons les uns aux autres nos mauvais côtés. Et quand ceux-ci se découvrent, alors surgissent les discordes, les brouilles, les divorces?… Nous sommes déçus des autres, et eux le sont de nous.

Quels que soient les aspects sympathiques que peut revêtir la nature humaine, la Bible ne nous dit nulle part que nous sommes dignes d’amour ni que nous pouvons nous rendre tels. Elle déclare au contraire qu’aux yeux de Dieu nous sommes «?haïssables, nous haïssant l’un l’autre?» (Épître à Tite, chap. 3, v. 3). Haïssables et ayant pourtant besoin d’être aimés, telle est la contradiction de notre nature, qui explique tant de désordres sur le plan moral et psychique.

L’amour divin

Ce problème, Dieu seul a pu le résoudre. De quelle manière? En aimant les hommes le premier, et en les aimant tels qu’ils sont.

«Lui nous a aimés le premier» (1ère Épître de Jean, chap. 4, v. 19).

«Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous… [Étant ennemis,] nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils…» (Épître aux Romains, chap. 5, v. 8 et 10a)

«Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous.» (1ère Épître de Jean, chap. 3, v. 16)

…son motif

C’est dans son propre coeur, et là seulement, que Dieu a trouvé un motif à son amour pour nous. Il nous aime, non parce que nous sommes aimables, mais parce qu’il est dans sa nature d’aimer.

«Dieu est amour», affirme par deux fois cette même 1ère Épître de Jean, chap. 4, v. 8 et 16.

…son objet

Cet objet, c’est vous, c’est moi?; ce sont tous les hommes, y compris les plus coupables. Si Dieu qui est saint hait le péché, Dieu qui est aussi amour aime le pécheur.

…sa mesure

«Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.» (Évangile selon Jean, chap. 3, v. 16)

«En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui; en ceci consiste l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous a aimés et qu’il a envoyé son Fils pour être la propitiation pour nos péchés.» (1ère Épître de Jean, chap. 4, v. 9–10)

Oui, Dieu aime les hommes. Il l’affirme, en donne la preuve?… et s’entend parfois répondre, avec insolence: «En quoi nous as-tu aimés?» (Malachie, chap. 1, v. 2)
Dans la même attitude, on exprime des réflexions comme celle-ci: «Si Dieu aimait ses créatures, permettrait-il tant de souffrances et d’injustices?»

Or il faut considérer l’amour de Dieu – qui laisse momentanément l’homme libre de se faire du mal à lui-même et aux autres – non dans les limites d’une courte vie terrestre, mais dans la perspective de l’éternité. Si nous voulons apprendre ce qu’est l’amour divin, absolu, infini, pensons à la Croix, à Dieu donnant son Fils bien-aimé pour le salut de ses ennemis, de ceux qui le crucifient.

C’est alors que nous saisirons que le misérable état moral de l’homme met justement en évidence la grandeur de la grâce qui nous a pris si bas pour nous élever si haut, Dieu ne se contentant pas de faire de nous des pécheurs pardonnés, mais des enfants d’adoption. «Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu.?» (1ère Épître de Jean, chap. 3, v. 1)

Vous qui êtes probablement déçu(e) par l’amour humain – de ses formes les plus nobles à ses pires contrefaçons, ne vous en étonnez pas?; il sera toujours insuffisant, pas même l’équivalent d’une goutte d’eau, pour remplir le grand vide de votre cœur.

L’amour de Dieu, lui, est une plénitude, un océan, et jamais vous n’en épuiserez la tendresse.
Mais encore faut-il avoir soif, soif de cet amour divin, et répondre alors à l’invitation que le Seigneur Jésus vous adresse: «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.» (Évangile selon Jean, chap. 7, v. 37)

«Celui qui croit en moi n’aura jamais soif.» (Évangile selon Jean, chap. 6, v. 35)