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Votre vie a-t-elle un sens? Faites le point!

Ma vie a-t-elle un sens?

«Pourquoi suis-je né? Je n’ai pas demandé à venir au monde. Quel est le sens de ma vie?» Ces questions, on se les pose avec raison, car la vie est ce que chacun de nous possède de plus précieux – et nous n’en avons qu’une. Un élève qui constate que son cahier est mal tenu peut s’en procurer un neuf et le recommencer. Notre vie, elle, ne peut être refaite.
Parmi ceux qui se posent des questions sur leur destinée:

  • certains ont conscience que la vie est courte et cherchent à en tirer tout le plaisir possible. Mais le plaisir est éphémère. Tout a une fin sur la terre… et après?
  •  d’autres ne vivent que pour amasser de l’argent. Mais après eux, où ira leur fortune ?
  • d’autres encore, les désespérés, trébuchant de déception en déception, en viennent parfois à s’ôter la vie, faute de lui avoir trouvé un sens.
  • enfin, il y a tous ceux dont le but louable est de servir leur prochain, d’être de bons citoyens, de bien élever leur famille… Mais si pour eux la vie n’a qu’une dimension sociale et temporaire, comment donneraient-ils un sens éternel à celle des autres?

Vaine recherche

Après avoir longuement réfléchi à tout cela, le roi Salomon, connu pour sa grande sagesse, a confessé:
«Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil?
J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux. J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.
J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie. J’ai compris que cela aussi, c’est la poursuite du vent.
J’ai dit en mon cœur: Allons! Je t’éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, cela aussi est vanité.
J’ai fait de grands ouvrages; je me suis bâti des maisons, je me suis planté des vignes. Et tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie. J’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil.
J’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent.» (Ecclésiaste, chapitres 1 et 2, extraits)

D’où venons-nous? Où allons-nous?

La science explore l’espace et fait des découvertes prodigieuses. Elle a amené l’homme sur la lune, mais elle est incapable de donner la moindre explication sur notre origine et sur notre destinée. L’homme s’est magnifiquement servi de son intelligence, il a exploré la matière, désintégré l’atome, parcouru le cosmos, mais, ramené à sa propre dimension, il ne sait pas encore l’essentiel de ce qu’il devrait savoir. Il ignore sa vraie raison d’être ici-bas et son avenir éternel.
Par contre, nous ne savons que trop bien comment se termine notre existence sur la terre. Quelqu’un a écrit: «Pourquoi la vie, puisque la mort sera?» La mort, en face de laquelle tout homme, aussi intelligent soit-il, se trouve totalement démuni. Et si c’était tout? Mais rien ne prouve qu’il n’y ait pas de suite. Bref, l’homme laissé à lui-même, c’est-à-dire sans le secours d’une révélation divine, n’a pas la moindre idée de ce qui arrivera après ce mystérieux passage.

Dieu parle

À ces questions, devant lesquelles l’homme reste désarmé, Dieu répond. La Bible nous dit pourquoi nous avons été créés, pourquoi nous sommes sur terre, pourquoi la mort, et… ce qui la suit.
Dieu a créé l’homme à son image, il l’a placé dans le jardin d’Eden (jardin de délices) où rien ne manquait à son bonheur; il vivait pour son Créateur. Hélas, bientôt il désobéit à Dieu et entraîna dans sa rébellion et dans la mort toute sa descendance. Pécheur, esclave de Satan, tel est devenu l’homme. Dès lors sa vie n’a plus de sens.
Mais «Dieu est amour» (1Jean 4,8). Il aime sa créature malgré son indignité; il désire son bonheur. Pour cela il fallait que le péché, qui a introduit une séparation entre le Dieu saint et l’homme pécheur, soit expié.
Jésus-Christ, le Fils de Dieu, s’est présenté et s’est offert lui-même à la croix pour expier nos péchés, permettant à Dieu de pardonner pleinement à quiconque se repent et croit.
«Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.» (Romains 5,8)

Ce qui donne un sens à la vie

Parce que la Parole de Dieu le lui révèle, le chrétien sait pourquoi et pour qui il vit, il sait ce qui l’attend après la mort; celle-ci n’est pour lui que l’entrée dans le
repos, en attendant la résurrection de son corps pour être toujours avec son Seigneur dans la gloire (voir 1Corinthiens 15).
«Christ est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.» (2Corinthiens 5,15)
La vie ne vaut-elle pas la peine d’être vécue pour servir et attendre Celui qui nous a tant aimés et qui a tout fait pour que nous ayons la vie éternelle?